Savez-vous que 90 % d’entre nous ne savent pas respirer correctement ?
Nous respirons sans y penser, automatiquement, environ 20 000 fois par jour. Une respiration difficile c’est une respiration courte, saccadée, thoracique qui ne permet pas une utilisation optimale des capacités pulmonaires.
Physiologiquement, ce sont 5 à 6 litres d’air qui peuvent être contenus dans les poumons d’un adulte. Malheureusement, une respiration thoracique ne permet d’utiliser cette capacité qu’à seulement 50%. Dès que l’on respire mal, tout l’organisme s’encrasse, entraînant inévitablement fatigue, baisse de l’immunité et moral en berne.
Heureusement, travailler son souffle, ça s’apprend ! Et c’est vital pour la santé, l’énergie, l’immunité.
Une respiration profonde, diaphragmatique ou abdominale, à « pleins poumons » permet d’activer le système nerveux parasympathique : diminution du rythme cardiaque, réduction de la pression artérielle, détente musculaire, amélioration de la digestion, diminution de la douleur par la libération d’endorphines, baisse du stress et de l’anxiété.
Faire fonctionner le diaphragme c’est aussi gagner en capacité pulmonaire : s’il s’abaisse d’un centimètre supplémentaire, gain de 500 ml d’air !
Les fonctions cognitives sont elles aussi concernées par une bonne respiration : le Centre de recherche en neurosciences de Lyon a découvert que le rythme de la respiration agit comme une sorte de métronome du cerveau, facilitant ainsi la communication entre les différentes aires de l’organe.
Aussi, une respiration apaisée offre les conditions d’un fonctionnement cognitif optimal. Obtenue en travaillant sa respiration diaphragmatique ou encore, en tentant d’allonger le temps de pause entre l’inspiration et l’expiration, la maitrise de la respiration s’avère essentielle pour un cerveau en parfaite santé.
Il n’y a plus de temps à perdre, apprenons à respirer !